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How do we share this land?
In the following months, the world went into lockdown to protect itself from a virus.
Floor after floor, everyone has isolated themselves, glued to the screens.  

Care, plant, create, as a means of survival.


One morning in April 2020, I had two big bags of 1 cubic meter of earth delivered. 
Each weighs a ton, two tons of earth waiting in the square. 
On each bag I wrote «topsoil, SERVE YOURSELF».
Wild and secret performance, in the wake of Mrs. Rose. Setting in motion a collective soil. Create links around what concerns us and connects us all; «THE EARTH»

Care, plant, create, as a means of survival.


Little by little people gave themselves the word, they came, more and more equipped, with shovels, buckets... the inhabitants harvested the land to plant plants. 
At first, timidly, almost in secret, then more frankly, more joyfully. Strangers crossed paths, exchanged words, shared looks…
Reconnecting to our land as a way to reconnect to ourselves.


About 500 people, from all walks of life, all ages, have until the autumn collected land to work at home. Collective and intimate experience, planting, watering, watching plants settle, root, bloom, produce fruit, unfold. 

What are our ambitions for the world of tomorrow?
Care, plant, create, as a means of survival

At the end of September the bags are empty.  
I took traces of this experiment in the form of photos.
Then, I edited it in video, frame by frame, another relationship to time, 
1 minute 11, a well-aligned time.

Care, Plant, Create... Live.
A step towards a new «Terrocracy»?

 

Comment partage-t-on cette terre ?

Les mois suivants, le monde s’est confiné pour se protéger d’un virus.

Etages après étages, chacun s’est isolé, collé aux écrans, seules fenêtres de convivialité. 

Soigner, planter, créer, comme moyen de survie

Un matin d’avril 2020, deux big bag d’1 mètre cube de terre.

Chacun pèse une tonne, deux tonnes de terre attendent sur la place.

Sur chaque sac j’ai écrit « terre végétale, SERVEZ-VOUS ».

Performance sauvage et secrète, dans le sillage de Mme Rose. Mise en mouvement d’un terreau collectif. Créer des liens autour de ce qui nous concerne et nous relie tous ; «la TERRE»

Soigner, planter, créer, comme moyen de survie.

Peu à peu les gens se sont donnés le mot, ils sont venus, de plus en plus équipés, avec des pelles, des seaux... les habitants ont récolté la terre pour y planter des végétaux. Au début, timidement, presque en cachette, puis plus franchement, plus joyeusement. Des inconnus se sont croisés, ont échangé des mots, partagé des regards…

Se reconnecter à notre terre comme moyen de se reconnecter à nous même.

Environ 500 personnes, de tous milieux, tous âges, ont jusqu’à l’automne recueillis de la terre pour la travailler chez eux. Expérience collective et intime, planter, arroser, regarder les plantes s’installer, s’enraciner, fleurir, produire des fruits, se déployer.

D’autres valeurs, une autre manière d’appréhender la vie.

Quelles sont nos ambitions pour le monde de demain ?

Soigner, planter, créer, comme moyen de survie

Fin septembre les sacs sont vides.  

J’ai prélevé des traces de cette expérimentation sous forme de photos puis je l’ai monté en vidéo, image par image, un autre rapport au temps, 1 minute 11, un temps bien aligné.

Soigner, Planter, Créer...Vivre.

Un pas vers une nouvelle « Terrocratie » ?

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